lundi 23 avril 2007

Un conflit qui amène son lot de questions...



Un conflit de travail amène toujours son lot de questions. Dans le cas du Journal de Québec, Ygreck se demande ce qui se passe avec les gens comme lui qui ne sont ni cadres (ahem... scabs), ni syndiqués mais simple collaborateurs... Parlant de collabo, ça n'a pas l'air de lui poser de problème éthique particulier d'envisager de continuer de publier malgré le conflit (remarquez, faut bien qu'il gagne sa vie...). Je vous dit, ça va être un conflit l'fun à suivre.

MISE-À-JOUR - Finalement, Ygreck a trouvé le chemin des pages du Journal de Québec malgré le lock-out, ce matin (mardi) il y avait un dessin judiciaire de lui (ben quoi, il fait pas juste de la caricature). Notez bien, je suis sérieux quand je dis que je ne le blâme pas. On ne peut pas décemment exiger d'un précaire-contractuel de l'info de respecter les solidarités syndicales. Si le syndicat voulait la solidarité des précaires-contractuels, ben il avait juste à se battre contre la précarisation et pour qu'ils aient des postes permanents. Dans les autres journaux, même au Journal de Montréal, le caricaturiste est syndiqué lui itou mais pas au Journal de Québec. À La Presse, le gars qui fait la job de Ygreck, il gagne 100 000$ par année --c'est le mieux payé au Québec--, en plus d'être sur d'être publié tous les jours (et non 5, 6 dessins d'une shot, le samedi).

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