vendredi 27 avril 2007

Le Front commun à Hamad : "Dit pardon mononcle..."

Sam Hamad, le nouveau Ministre de l'emploi et de la solidarité sociale (sic!), a demandé récemment une rencontre avec les représentant-es du Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ). Invitation qui laisse de glace (ce sont leurs mots) les dit représentant-es.

Moins d'une semaine après sa nomination, Sam Hamad a attisé les préjugés en affirmant lundi dernier, dans le Journal de Québec, que "les BS qui n'ont pas de contraintes sévères à l'emploi ne sont pas intéressés à aller travailler actuellement. Ils ont tout...". C'est suite à ces propos irresponsables que le ministre a sollicité une rencontre avec le FCPASQ...

"Le ministre Hamad veut nous rencontrer? Suite aux propos qu'il a tenu sur les personnes assistées sociales, c'est hors de question!" s'est exclamée Nicole Jetté, porte-parole du Front commun. "Avant que le FCPASQ soit intéressé à le rencontrer, le ministre devra démontrer une attitude de respect envers les personnes assistées sociales". Pour ce faire, le regroupement national exige une rétractation publique de la part du ministre Hamad et un engagement formel d'entreprendre une campagne nationale pour lutter contre les préjugés dont est la cible les personnes assistées sociales.

D'habitude, j'avoue que je ne tripe pas fort sur le Front commun et son approche dite conscientisante sauf que là je suis sans voix. Que voilà une réponse fière et digne! Je ne suis pas sûr que ça fasse beaucoup avancer la cause mais, vraiment, chapeau! Non mais quel culot...

2 commentaires:

Jonathan a dit...

Les gens de l'ADDS Québec ont été profondément outrés des propos tenus par le ministre. Ces propos ont bien sûr attisé les préjugés, particulièrement en alimentant les radio-poubelles de Québec. Une militante de Québec a même reçu un téléphone à la maison d'un preacher de la désinformation 93,3 FM qui carbure à la testostérone. Une entrevue qui fait mal... Bien content de voir que tu salues la réaction du Front commun sur ton blog. Juste dommage de constater la difficulté d'écrire un mot sans casser de sucre sur son dos... Un peu plus de solidarité, un peu moins de cynisme, ça nuirait sûrement pas à la cause! «Dis pardon, camarade»...

Nicolas a dit...

Pardon mononcle!