samedi 21 avril 2007

En grève depuis 6 mois, elles occupent la caisse!

Mercredi, des grévistes d'Hamilton, en Ontario, ont occupées leur lieu de travail. Ça fait six mois qu'elles sont en grève et elles commencent à en avoir plein leur casque. Le truc c'est qu'elles travaillent pour 'FirstOntario', dans une 'CreditUnion', l'équivalent d'une Caisse populaire. Elles ont donc occupée une banque pendant 3 heures! C'est la police qui les en délogé (en fracassant la vitrine, voir photo). Comme plusieurs de leurs collègues du Québec, les grévistes sont membres du SEPB (COPE en anglais).

Voici ce que LabourStart dit du conflit:

Canada : Soutenez les femmes en grève à First Ontario

70 femmes sont en grève depuis quatre mois à Hamilton, Ontario. Ironie du sort, elles travaillent pour un organisme de crédit fondé par les syndicats pour protéger leurs membres des grandes banques. Les temps ont bien changé et leur direction est maintenant composée d'individus venant du secteur bancaire qui espèrent créer leur petit empire - en supprimant les avantages et menant des négociations salariales sans concession. Les demandes de la direction porte sur le renoncement par les salariés à l'indemnisation en cas de maladie, à des dispositions concernant leurs retraites et à la sécurité de l'emploi. La direction estime ces mesures nécessaires malgré les profits records dont elle se vante. La direction est allée jusqu'à annuler l'Assemblée Générale Annuelle par crainte de la colère des adhérents toujours largement composé de syndicalistes et des appels par certains d'entre eux de la révocation du mandat du directeur général. Le secteur financier est notoirement anti-syndical au Canada et ces femmes montrent un courage exceptionnel. Il faut extrêmement froid en Ontario mais elles maintiennent leur présence toute la journée à l'extérieur du siège social. Elles se sont décidées à gagner. Montrer leur votre soutien. Aidez les à changer l'histoire du secteur financier au Canada.

LabourStart a préparé pour vous une lettre type à envoyer par courriel si vous voulez soutenir ces femmes. Cliquez ici.

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