mardi 3 avril 2007

Dernière heure : les grévistes refusent les offres de l'Université Laval

Selon le blogue des grévistes, les chargé-es de cours de l'Université Laval aurait refusé les offres dites "finales" de l'employeur. Au terme d'une assemblée générale de plus de 4h, les chargé-es de cours de l'Université Laval ont rejeté à 80,9% la dernière offre patronale. Le webmestre du blogue indique que plus de détails seront disponible sous peu.

Mise-à-jour

Lu sur le blogue des grévistes:

Les membres du SCCCUL réunis aujourd’hui en assemblée générale spéciale ont voté à 80.9% en faveur du rejet de l’offre globale finale de l’Université Laval. La grève se poursuit donc.

Ce vote a été pris à la suite d’une recommandation unanime du Conseil syndical pour rejeter l’offre de l’Employeur.

Le président du SCCCUL, M. Martin Courval, qui présidait la réunion a mené de façon démocratique les débats en facilitant la prise de parole des intervenants-es désireux de s’exprimer librement en faveur ou contre l’offre de l’Employeur.

La réunion, qui a débuté à 10h30 et s’est terminée à 14h30 a permis aux chargés-es de cours présents de recevoir toute l’information sur l’offre globale et finale, par la vice-présidente aux relations du travail, Mme Hélène Bois.

Des documents présentant le dépôt patronal et les demandes syndicales ont été distribués à l’ensemble des membres. Ils ont permis à tous et chacun de prendre connaissance et d’apprécier tous les enjeux de la négociation depuis ses débuts, en mai 2006, jusqu’au 1er avril 2007. Ils ont permis également de constater qu’il restait encore bien des points en litige outre la question salariale, notamment les dossiers des superviseurs-es de stages, de la formation continue, de la rémunération des tâches liées, des conditions de travail des chargés-es de cours en musique et de la prime de départ à la retraite.

Rappelons que depuis le déclenchement de la grève le 14 mars, il y a eu 12 séances de conciliation entre les deux parties.

Lors de la période de questions, un très grand nombre de chargés-es de cours ont plaidé en faveur du respect et de la reconnaissance de leur profession.
Il est ressorti également des divers échanges que les membres étaient désireux de voir instaurer par leur Employeur des mesures d’équité entre tous les chargés-es de cours soulignant ainsi leur solidarité comme membres, faisant partie d’un groupe.

Nicole Blouin,vice-présidente aux communications

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