COMMUNIQUÉ - RIMOUSKI, QC, le 19 avril - Le syndicat CSN représentant les travailleuses et les travailleurs du chantier maritime Verreault, aux Méchins, a fait de grands pas pour faciliter un dénouement des négociations, en présence d'un conciliateur. Mais la propriétaire du chantier maritime refuse catégoriquement de négocier comme elle se doit de le faire.
Le 18 avril, le syndicat a donné son aval à une suggestion du conciliateur permettant de dénouer l'impasse. Celui-ci demandait au syndicat de garantir qu'aucun moyen de pression ne serait effectué au chantier maritime, jusqu'au premier septembre, voire pour une période plus longue, dans l'éventualité où le chantier obtiendrait le contrat de réfection du Camille-Marcoux. En retour, pendant cette trève, les négociations se poursuivraient sur la base des irritants de l'ancienne convention collective, tels qu'ils ont été identifiés par le syndicat, au lieu du projet de nouvelle convention collective qu'il mettait jusqu'alors en avant.
Ceci constitue un assouplissement sans équivoque de la position syndicale. Rappelons que le syndicat a toujours lié l'établissement d'une trève à des progrès significatifs au plan de la négociation sur la base du projet de convention collective adopté par ses membres. Or, jeudi, au grand regret du syndicat et du conciliateur, la direction du chantier a rejeté du revers de la main ces importantes avancées. Si la direction avait accepté la démarche proposée par le conciliateur, le chantier aurait pu progressivement reprendre ses activités normales, au bénéfice de toute l'économie de la région.
Objectif : affamer les salarié-es
Il semble plus clair que jamais que la véritable intention de la direction du chantier est d'acculer les salarié-es au pied du mur afin de les forcer à accepter l'inacceptable. Le porte-parole patronal à la table de négociation a même laissé savoir qu'il comptait sur la fin prochaine des prestations d'assurance-emploi que reçoivent les employé-es sans travail pour augmenter la pression sur ceux-ci. Rappelons qu'ils ont fait le choix d'adhérer à un syndicat démocratique comme la CSN afin d'améliorer leurs conditions de travail et de se faire respecter. Ouvert aux compromis, le syndicat ne demande que de vraies négociations, ce que refuse encore et toujours la direction, qui souhaite imposer son diktat à la centaine de salarié-es du chantier maritime des Méchins. C'est méconnaître la CSN que de penser qu'elle ne mettra pas tout en oeuvre pour soutenir ses membres en négociation.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Industries Verreault (CSN) est affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent, qui compte près de 9 000 membres, de même qu'à la Fédération de la métallurgie-CSN, et ce, depuis mai 2006.
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