
Selon les syndicats chiliens, la situation de millions de travailleurs engagés en sous-traitance par ces grandes entreprises est très préoccupante. Les salaires sont si bas que la plupart de ces personnes peuvent à peine survivre. Le 5 mai, la centrale ouvrière chilienne a organisé à Santiago de Chili une manifestation pour protester contre ces pratiques.
Selon la Confédération syndicale internationale, les affrontements ont éclaté après que Bosques Arauco ait refusé de poursuivre les négociations salariales que les 5 000 ouvriers de l’entreprise mènent depuis la fin du mois de mars. Les ouvriers bloquaient la voie publique lorsque Álvaro Rivas Rivero, le gouverneur d’Arauco, a annoncé l’échec des négociations. Cette action des travailleurs s’est heurtée à une répression policière d’une rare violence.
Un mort. Combien de blessés? Personne ne sait. Ça se passe dans un pays qui a "viré à gauche". Un ouvrier qui se fait descendre pendant un grève parce que le gouverneur de l'État a envoyé les flics pour disperser les piqueteurs. En 2007. On arrête pas le progrès. Vive la mondialisation!
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