Selon Radio-Canada, les syndiqué-es d'Exceldor ont finalement acceptés les "offres" des patrons. Les travailleurs de cette "coopérative" de transformation de poulet verront donc leurs salaires diminuer de 10% et leur caisse de retraite abolie en échange de la survie (pour l'instant) de leur usine et d'un plan d'investissement visant la modernisation des installations.
Les 350 employés avaient refusé les "offres" en assemblée générale par une courte majorité (55%) mais, comme à Olymel, ils ont dû faire face à une énorme pression de l'extérieur. Une coalition d'élus et de notables a fait front contre leur volonté de ne pas plier et leur a mené une guerre médiatique. Au final la CSD a cédé sous la pression et les syndiqués sont entré dans le rang (à 78%).
Les ouvriers du secteur de la transformation alimentaire démontrent une volonté réelle d'en découdre et n'acceptent pas facilement de passer dans le tordeur. Le problème c'est qu'ils se retrouvent plus souvent qu'autrement isolés et que leurs syndicats n'ont aucune stratégie à offrir. Malheureusement, il semble clair qu'Exceldor ne sera pas la dernière entreprise à démolir les conditions de travail de ses employés sous prétexte de concurrence. Nul ne sait quand cela s'arrêtera.
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