Les travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges ont répliqués au lock-out de leur employeur par une grève (en fait, ils appliquent le mandat qu'ils avaient déjà voté). N'est-ce pas un peu vain, dans la mesure ou le patron les a déjà mis en lock-out? "Nous avons décidé d'appliquer notre mandat de grève par-dessus le lock-out, pour éviter que l'employeur ne tente de jouer avec nous comme avec un yoyo. C'est lui qui a décidé de cesser ses activités, c'est à nous de lui indiquer, maintenant, que ces activités ne reprendront que le jour où nous aurons obtenu une entente acceptable", explique le président du syndicat, Daniel Maillet.
Les travailleurs ont profité de l'assemblée générale d'hier pour structurer leurs activités durant la grève. Une première manifestation, dimanche devant la basilique Notre-Dame de Montréal au moment de la commémoration du 350e anniversaire de l'arrivée des Sulpiciens à Montréal, est déjà à l'agenda.
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