Le syndicat des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges a convoqué jeudi une assemblée générale des membres pour décider comment réagir au lock-out décrété par la partie patronale. Le président du syndicat, Daniel Maillet, veut mettre les pendules à l'heure quant au lock-out : "Les porte-parole de l'employeur ont depuis plusieurs jours décidé de s'asseoir sur leurs mains et refusaient d'envisager toute ouverture qui aurait permis de faire progresser le dialogue. Dans les faits, les pourparlers étaient suspendus. De toute évidence, de leur côté, la décision était prise de procéder au lock-out. Il est donc étonnant qu'ils attribuent maintenant ce lock-out aux syndiqués et aux moyens de pression légers qu'ils ont exercés depuis quelques semaines", affirme-t-il dans un communiqué.
"Je tiens aussi à préciser que, malgré les insinuations de nos patrons à l'égard de notre comportement, nous sommes les premiers à déplorer la situation créée par la décision de nos employeurs. Nous prendrons toutes les mesures pour que la population ait à subir le moins d'inconvénients possibles même s'il est vrai que le lock-out implique que les travaux d'entretien des lieux et d'inhumations soient suspendus", a indiqué Daniel Maillet.
Photo : les syndiqué-es du cimetière lors d'une manif en avril (source: CSN)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire