La Ville de Sherbrooke a décidé d'installer des horodateurs dans les stationnements du centre-ville. Les cols bleus n'ont pas été consultés et déplorent que deux jobs à temps plein et une à temps partiel (18h) vont être remplacées par des machines à 200 000$ pièce. Quel est le problème? C'est le progrès, non?
Non, justement. "Ces postes étaient comblés par des travailleurs blessés, qui ne pouvaient poursuivre leur emploi à cause de limitations suite à leur accident. Être préposé au stationnement était une option décente pour la plupart d'entre eux. Au lieu de cela, nos accidentés devront demeurer à la maison, remplacés par des machines", se désole Lizette Dubé, conseillère au SCFP. Le progrès, c'était de prévoir une façon de permettre au monde de continuer de travailler au lieu de les jeter après usage comme le veut le capitalisme.
Le syndicat se demande même si au bout du compte la Ville économisera vraiment. Sans parler du fait qu'il est loin d'être clair que les machines soient plus pratiques pour les automobilistes et les commerces du centre-ville. "Ces machines n'acceptent que les cartes de crédit ou la monnaie. Si vous n'avez que des billets, vous devez courir pour les faire changer. Si vous dépassez votre temps, bonjour les contraventions! Ca ne facilite pas l'accès aux commerces du centre-ville", de conclure Rénald Dubé, président du syndicat des cols bleus.
Des employés cols bleus de Sherbrooke, affiliés au SCFP, se rendront ce soir à la réunion du Conseil municipal pour dénoncer l'arrivée prochaine de machines automatiques dans les stationnements du centre-ville.
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2 commentaires:
Petit détail supplémentaire: Ce genre de machine (à montréal en tout cas), efface le temps laissé en trop par l'automobiliste avant vous. On élimine ainsi une des plus belle joie de la vie.
Effectivement. Plus possible de «donner au suivant»...
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