Le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), M. Réjean Parent, est renversé de constater avec quelle désinvolture la ministre des Finances et présidente du Conseil du trésor, Mme Monique Jérôme-Forget, traite la décision du Bureau international du travail (BIT) qui a condamné sévèrement le gouvernement Charest pour l’adoption du projet de loi 142 tout en lui recommandant de revoir les sanctions excessives contenues dans ce projet de loi devenu la loi 43.
« La ministre des Finances et présidente du Conseil du trésor demeure fidèle à elle-même et n’a rien perdu de l’arrogance avec laquelle elle a traité l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du secteur public lors des dernières négociations. Le Québec est sévèrement blâmé pour ne pas avoir respecté des principes reconnus par l’ONU touchant la liberté syndicale et la protection du droit syndical, de même que le droit d’organisation et de négociation collective. Pourtant, Monique Jérôme-Forget rejette ces plaintes du revers de la main comme si le Québec n’était qu’une simple république de bananes dirigée par un gouvernement qui n’a que faire des conventions internationales et de sa réputation », commente M. Réjean Parent.
Le dirigeant syndical n’en revient pas avec quelle légèreté l’influente ministre du gouvernement Charest se comporte lorsque la réputation internationale du Québec est entachée sérieusement touchant son respect des valeurs démocratiques qui doivent animer une société moderne.
Le communiqué complet de la CSQ.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire