Quebecor a été débouté une fois de plus dans la guerrilla juridique qui l'oppose aux lockoutés du Journal de Québec. Cette fois la multinationale voulait faire décrocher une bannière syndicale utilisant le logo de la Cie dans le contexte d'un conflit de travail. Pour le moment, la Cour supérieure a refusé d'accorder une injonction provisoire à Quebecor mais l'affaire reste à être entendue sur le fond.
«Heureusement, le ridicule ne tue pas!» a commenté le porte-parole des employés du Journal de Québec, Denis Bolduc. «Après avoir embauché 14 cadres en septembre, puis exigé des dizaines de coupures de postes à la table de négociation, installé dès janvier une salle de presse à Toronto pour produire le Journal, embauché des dizaines de gardiens de sécurité, installé des barricades autour de son édifice, mis ses employés en lock-out, imprimé son journal à Mirabel, pour ensuite plaider que, même en lock-out, les employés lui doivent loyauté, j’espère que Quebecor ne s’attendait pas à ce qu’on lui fasse une bannière pour les féliciter!»
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