mercredi 31 janvier 2007

Olymel : La CSN lance un appel au premier ministre du Québec

Communiqué

La CSN lance un appel au premier ministre du Québec
Le gouvernement doit intervenir dans la crise profonde qui secoue le secteur porcin


La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, estime qu'il est urgent que le gouvernement du Québec intervienne pour trouver une issue à la crise du secteur porcin. La décision d'Olymel de fermer son usine de Vallée-Jonction, en plus de celles déjà annoncées à Saint-Simon et Saint-Valérien, mène directement à une aggravation de cette crise. Les emplois qui sont en jeu, tant chez les producteurs que du côté des travailleurs de la transformation, rendent les décisions unilatérales d'Olymel d'autant plus incompréhensibles. "J'appelle le premier ministre à convoquer l'ensemble des acteurs de l'industrie porcine pour trouver rapidement des solutions qui les mettraient tous à contribution en vue de sauver une activité économique qui génère 3 milliards de dollars annuellement dans l'économie québécoise et assure 28 000 emplois."

Le type de démarche unilatérale qu'Olymel a voulu imposer dans le cas de l'usine de Vallée-Jonction ne sera jamais la voie vers l'établissement d'un partenariat sérieux. "Les problèmes que rencontre ce secteur sont multiples et les solutions passent par des actions diverses touchant notamment la productivité, l'approvisionnement, les coûts de main-d'oeuvre, etc. Pour relever un secteur en crise, comme celui du porc, on ne peut tabler que sur les seules exigences d'un de ses protagonistes qui n'a ciblé que les coûts de main-d'oeuvre, même si cet acteur y occupe une place prépondérante", soutient-elle. La CSN joint sa voix à celle de l'UPA pour inviter le gouvernement à intervenir avant que les dégâts, pour l'économie du Québec, ne deviennent irréparables.

Mardi, les travailleurs de Vallée-Jonction ont rejeté massivement les demandes d'Olymel. Ils ont toutefois donné à l'unanimité un mandat à leur comité exécutif. Les travailleurs par cette résolution, tout en reconnaissant les difficultés du secteur, on indiqué leur volonté de faire partie de la solution et de participer à la résolution de la crise. Ils ont aussi signifié que la gestion par ultimatum, tel qu'elle est pratiquée par Olymel, est un échec. La CSN croit désormais incontournable l'intervention gouvernementale et la contribution de tous les acteurs.

Source photo: CSN

Aucun commentaire: