lundi 22 janvier 2007

Fermer des hôpitaux pour économiser : une imposture

(SCFP) Ça paraît simple, mais ça ne fonctionne pas! À première vue, on pourrait croire que fermer des lits ou des hôpitaux permet de réaliser des économies. Cependant, après avoir analysé cette solution, mise en place dans plusieurs villes et États américains, le professeur Alan Sager, du Boston University School of Public Health, conclut que c’est un mythe. Dans la plupart des cas, les coûts ont continué de grimper et les services à la population ont diminué.

Le professeur Sager a présenté les résultats de son étude le 15 janvier dernier, lors d’un point de presse organisé pour défendre l’avenir du Centre hospitalier Lachine et sauvegarder son mandat communautaire. On sait que l’Agence montréalaise souhaite depuis des mois transformer l’institution en clinique ambulatoire ce qui entraînerait, entre autres, la fermeture du département des soins intensifs et la fin de l’hôpital tel qu’on le connaît.

En fait, selon Alan Sager, il y a une compétition inéquitable entre les hôpitaux universitaires et les hôpitaux communautaires. Les premiers sont beaucoup plus coûteux, souvent moins efficaces, mais la plupart du temps, ce sont les seconds qui font les frais des coupures budgétaires. Dans le cas de Montréal, selon lui, on peut faire un rapprochement entre la construction – à coup de centaines de millions – des deux futurs CHUM, et les compressions exigées un peu partout, notamment à Lachine. Avec, dans toute la région, une pénurie de lits aux soins intensifs et des urgences qui débordent, le professeur se demande pourquoi l’Agence montréalaise a décidé de couper ces services à la population du sud-ouest de la métropole.

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