dimanche 14 janvier 2007

Un travail chez Olymel : La réalité du travailleur

Pour mémoire, extrait d'un texte publié cet été sur La tribu du verbe :

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Travailler chez Olymel, ce n'est surtout pas une partie de plaisir. À l'humidité et au froid toute la journée, souvent avec des mouvements et des postures qui se définissent mal ergonomiquement. Il faut comprendre que notre salaire, qui s'établit en moyenne autour de 20 $ de l'heure, comprend une prime de risque. Un risque qui est en lien avec notre type de travail.

Il n'y a pas beaucoup de personnes qui sont prêtes à travailler dans des conditions pareilles, et ce malgré le salaire. D'ailleurs, il y a toujours des postes non-comblés dans plusieurs usines d'Olymel. Pour 10 personnes qui viennent essayer l'emploi, très peu demeurent à l'emploi.

En restant debout toute une journée, les pieds dans l'eau, devant un convoyeur à effectuer un travail manuel de chaîne répétitif, la majorité des travailleurs en ressort avec des lésions professionnelles et des limitations physiques qui ont aussi une influence sur notre qualité de vie à l'extérieur de l'usine. Avec un dossier de ce type-là à la CSST, les travailleurs d'Olymel à Saint-Simon auront bien du mal à se retrouver un emploi ailleurs et nous en sommes très conscient.

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