Les réseaux de télé (LCN, Radio-Canada) nous apprennent que l'assemblée des syndiqué-es d'Olymel à Vallée-Jonction, en Beauce, a rejetée à 99% la demande de l'employeur. 735 salarié-es (sur 1100) ont participés à cette importante réunion syndicale.
Olymel demandait une réduction de salaire d'à peu près 40% à ses salarié-es. La cie menaçait de fermer son usine de Beauce en cas de refus des synqiqué-es. Rappelons que c'est la deuxième fois que les travailleurs et les travailleuses d'Olymel à Vallée-Jonction rejettent les "offres" patronales.
L'industrie porcine est actuellement en crise. Il semble qu'Olymel perd quelque 50 millions de dollars par années (150 millions en 3 ans). Lucien Bouchard, le "négociateur" recruté par Olymel, estime que l'industrie porcine au Québec n'est plus viable en raison d'une multitude de facteurs, dont le taux de change, la petitesse des abattoirs québécois et les mécanismes de mise en marché. Au lieu d'investir dans ces équipements pour augmenter sa productivité, l'industrie veut refiler la facture de sa propre turpitude aux quelques 4000 salarié-es qui la font tourner. Casser les conditions de travail des gens, que voilà une proposition d'avenir! Est-ce là la lucidité?
Il faudra attendre un peu avant de connaître le plan d'action syndical. Notons que deux usines affiliés à la CSN sont maintenant menacées de fermeture.
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