
Le quotidien explique:
[la] pratique [actuelle] (...) consiste à attendre que les enfants soient tous bien en classe, à la rentrée scolaire, de manière à faire un décompte réel de la clientèle bel et bien inscrite. En fonction du nombre d'élèves par école, le jeu des déplacements commence alors: un établissement comptant un surplus d'enseignants doit replacer ses profs ailleurs, selon des règles d'ancienneté.
Les postes mis en disponibilité sont alors affichés et les professeurs s'y inscrivent. C'est toutefois la règle d'ancienneté qui détermine l'attribution des postes. «Un simple congé de maladie dans une école peut provoquer un jeu de chaises musicales qui touche trois ou quatre profs et autant d'écoles», explique Mme Pothier. «Il faut qu'on arrive à s'entendre pour que la stabilité du personnel supplante la sacro-sainte règle d'ancienneté», ajoute Diane De Courcy [la présidente de la commission scolaire]. Lire l'article au complet...
Le syndicat n'est évidemment pas d'accord. Le dernier numéro du Bulletin d'information syndicale (le BIS) titre en une : «Bienvenue au royaume de l'arbitraire». Pour Pierre St-Germain, président de l'Alliance des profs de Montréal, «le texte que nous avons reçu n’est pas acceptable».
Dans une autre texte, Alain Marois, vice-président du syndicat, constate «qu’un gouffre sépare les deux parties et que ces négociations seront longues et ardues». Pour M. Marois:
«la CSDM s’inspire tout à fait de la philosophie qui a animé le gouvernement lors des dernières négociations du secteur public. Elle semble vouloir s’inscrire en droite ligne avec le projet de déstructurer la convention collective pour en rendre inapplicable des pans entiers. Selon sa vision, les conditions de travail des enseignantes et des enseignants doivent être subordonnées à son plan stratégique.
Un dossier à suivre...
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