"Si tu t'occupe pas de politique, c'est la politique qui va s'occuper de toi" - Michel Chartrand
Les membres du Secrétariat inter-syndical des services publics (le SFPQ, le SPGQ, la FIQ et la CSQ, regroupant à eux quatre un peu moins de la moitié des employé-es du secteur public provincial) lancent une "tournée d'information et mobilisation" de 12 assemblées publiques pour "défendre les services publics" à la veille de probables élections provinciales. Par la même occasion les syndicalistes lancent une plate-forme et annoncent qu'ils vont interpeller les candidats de tous les partis (en leur demandant entre autre d'abolir la loi 142 et la directive qui ne fait remplacer qu'un départ à la retraite sur deux).
Et les médias de reprendre en coeur la "nouvelle". "Des syndicats du secteur public s'engagent dans la campagne électorale" (PC), "Les syndicats au front" (Radio-Canada), "Les syndicats se rallient contre le gouvernement" (TVA), etc.
Premièrement, il me semble qu'il n'y a pas là de "nouvelle". Comme s'ils ne faisaient pas sensiblement la même chose à chaque élection (bon ok, c'est un peu plus grandiose cette fois mais disons que le gouvernement Charest y est aller fort depuis 4 ans).
Deuxièmement, il n'y a pas un journaliste pour soulever que le SISP n'a pas exactement inventé le bouton à quatre trous. Interpeller les candidats et essayer de les forcer à prendre position, tous les mouvements sociaux font ça. Le SISP n'est même pas le premier regroupement du secteur public à se lancer dans la bataille et à choisir d'organiser des assemblées publiques. Ça fait juste quatre mois que la CSN est elle aussi en tournée d'assemblées publiques (une centaine en tout!). Évidemment, ça les journalistes ne s'en souviennent plus... Pour faire les liens et avoir un peu de mémoire, ça prendrait du staff affecté en permanence au mouvement syndical.
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