lundi 22 janvier 2007

Les déclarations de Boisclair font bondir le président de la CSQ

Reçu ce matin (via l'Aut'Courriel) :

Réjean Parent était furieux. Le président de la CSQ venait de prendre connaissance des déclarations d’André Boisclair sur les syndicats aux Nouvelles TVA du vendredi 12 janvier.

«Il y a peut-être de la nostalgie de cette époque où les leaders syndicaux étaient copain-copain et passaient leur soirée autour de repas arrosés avec les dirigeants politiques», déclarait le chef péquiste au journaliste de TVA. «Les temps ont changé. Le Parti Québécois n’est pas là pour perpétuer le statu quo. Que le milieu syndical se le tienne pour dit», ajoutait André Boisclair en affirmant qu’il n’était pas «le porte-parole de groupes particuliers».

« Où M. Boisclair pense-t-il aller chercher ses votes?, demande Réjean Parent. Ce n’est pas parce que nous contestons vivement le gouvernement Charest qu’il doit prendre le vote des syndiqués pour acquis. Il y a d’autres candidats progressistes ».

« Il se pourrait également que nos membres ne se rendent tout simplement pas voter s’ils ne se reconnaissent pas dans les programmes et les équipes qui leur seront proposés. André Boisclair devrait se rappeler que son parti a perdu les dernières élections à cause du fort taux d’absentéisme », de préciser M. Parent.

On se souviendra qu’aux élections de 2003, le Parti libéral a obtenu 17 500 votes votes de moins qu’à l’élection précédente, mais que c’est la clientèle péquiste qui a permis sa victoire en faisant l’élection buissonnière. Le PQ récoltait en effet 475 500 moins de votes qu’en 1998. Le taux d’abstention était le plus élevé depuis 1927.

Le discours de l’Illusion tranquille (...)

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