vendredi 16 février 2007

«Allez vous faire soigner!», dit le syndicat des postes à l'institut CD Howe

«Les chercheurs de l'institut C.D. Howe devraient aller se faire examiner» dit Deborah Bourque, présidente nationale du
Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP). C'est la publication d'une étude prônant la privatisation de Postes Canada parce que parce que la Société serait «(traduction) anachronique et incapable de répondre aux changements d'envergure mondiale, comme le courrier électronique» qui a fait réagir la syndicaliste.

«À vrai dire, avec ou sans le courrier électronique, Postes Canada livre actuellement plus de courrier à plus de personnes que jamais auparavant. Non seulement les volumes de courrier sont à la hausse, mais les profits aussi, précise Mme Bourque. Il est également étrange que l'institut C.D. Howe mentionne l'expression "subventions publiques" 24 fois dans son rapport, ce
qui donne l'impression au lecteur que le gouvernement subventionne Postes Canada, alors que c'est tout à fait le contraire qui se produit. Postes Canada a versé au gouvernement près d'un milliard de dollars en dividendes et en impôts au cours des 15 dernières années».

Le rapport du centre de recherches conservateur affirme que le Canada devrait abolir le service postal universel et cite en exemple le succès de la déréglementation du service postal en Suède. «Le service postal suédois est peut-être moins cher maintenant pour les entreprises, mais il est beaucoup plus cher pour les particuliers, explique Mme Bourque. Ici, par contre, nous pouvons toujours envoyer une lettre de St. John's à Nanaimo rapidement pour un prix inférieur à celui d'une tasse de café, ce qui représente tout un exploit dans un pays de la taille du Canada».

«L'institut C.D. Howe est complètement déconnecté de la réalité s'il croit que Postes Canada est mal en point», ajoute Mme Bourque. «À l'institut de recherche C.D. Howe, on a tendance à dire que si la théorie ne correspond pas à la réalité, c'est
la réalité qui cloche... Les chercheurs de l'institut C.D. Howe devraient aller se faire examiner, ou du moins nous pourrions faire cet examen pour eux», conclue la syndicaliste.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

On pourrait peut-être suggéré que l'IEDM aille également consulter, ils pourraient peut-être avoir un forfait style 2 consultations pour le prix d'une.

Nicolas a dit...

Tiens j'y avais pas pensé... D'après toi, est-ce que les ristournes sur les consultations de groupe sont une entrave au libre marché?