Le (relativement) nouveau Régime québécois d’assurance parentale est une avancée sociale majeure. Il permet à la majorité des nouveaux parents d'obtenir des prestations plus généreuses qu'avant, pendant plus longtemps. Le régime sera-t-il victime de sa popularité? Les syndicats, en tout cas, s'inquiète déjà pour son avenir.
En effet, la croissance des naissances (et donc des demandes) est beaucoup plus forte que prévue (+8%). Déjà, le gouvernement annonce une forte hausse de cotisation (+ 7,5%) pour le mois de janvier. Il y a donc lieu de s'inquiéter pour l'avenir. Les syndicats ne voudraient surtout pas que le régime finisse en déficit.
La CSN et la FTQ demandent donc au gouvernement de rendre public dans les plus brefs délais le coût réel du régime et les ajustements qui seront nécessaires pour en assurer le maintien. Les centrales rappellent que ce sont les employeurs et les travailleurs et les travailleuses qui assument par leur cotisation le financement de cette mesure sociale.
« Il est essentiel que le Québec assure un financement adéquat afin de préserver l’intégrité du Régime dans les années à venir », ont indiqué le vice-président de la CSN, Louis Roy et le secrétaire général de la FTQ, René Roy. « Si le relèvement de la cotisation n’est pas suffisant pour maintenir la santé financière du régime, le gouvernement devra en assumer les coûts supplémentaires. Les travailleurs et les travailleuses n’accepteront pas que pour des raisons uniquement électoralistes, ce gouvernement mette en péril la survie de ce régime dont la popularité n’est plus à démontrer. La CSN et la FTQ exhortent le gouvernement du Québec, qui dit prioriser les familles, de joindre le geste à la parole en injectant sa part de financement afin de maintenir tel quel le régime actuel sans créer de déficit », ont conclus les deux syndicalistes.
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