La haute direction de la FTQ rue dans les brancards depuis que Greenpeace a dévoilé un rapport sur les principaux responsables du pillage d'une des dernières forêts anciennes du monde.
Selon la FTQ, le rapport de Greenpeace est à ce point alarmiste qu'il n'est pas crédible. Selon la centrale syndicale, "il y a belle lurette qu’il n’y a plus de coupe à blanc dans nos forêts, c’est illégal" (permettez-nous d'en douter!). Pour la FTQ, "ce qui est récolté par l’industrie, ce sont les arbres matures, le vrai crime envers la forêt c’est de les laisser pourrir sur place".
Selon la FTQ, Greenpeace passe également sous silence tous les progrès faits au cours des dernières années par l’industrie pour améliorer sa gestion de la forêt. "Bien sûr tout n’est pas parfait, il reste encore beaucoup à faire, mais ce n’est pas en jetant le bébé avec l’eau du bain qui nous allons améliorer la situation. Une forêt, ça se cultive et il y a moyen de le faire intelligemment sans compromettre les écosystèmes dans leur pérennité", a déclaré le président de la FTQ, M. Henri Massé.
Par sa façon de faire, Greenpeace prend en otage les travailleurs et les économies régionales selon la FTQ. "Au lieu d’agir en mode confrontation, Greenpeace aurait intérêt à s’asseoir avec tous les intervenants du milieu afin de tenter de trouver des solutions durables et réalistes à la crise", a ajouté le vice-président pour le Québec du Syndicat canadien des communications de l’énergie et du papier (SCEP), M. Renaud Gagné.
"S’il fallait aller de l’avant avec les mesures proposées par Greenpeace, ce sont des milliers de travailleurs et de travailleuses qui se retrouveraient à la rue", ont conclu MM. Massé et Renaud.
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Pffiouuuu... Excusez moi mais ça fait dur en titi! La FTQ pourrait peut-être nous expliquer ce qu'elle prône, elle? Parce que là, tout ce qu'on voit c'est un réflex corporatiste puant et franchement daté. Heille, les écolos qui prennent les travailleurs et les économies en otage, la dénonciation des tactiques de confrontation, c'est pas un peu weird dans la bouche d'un syndicaliste?
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le rapport de Greenpeace et/ou l'article de Louis-Gilles Francoeur dans Le Devoir.
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