
« Les travailleuses et les travailleurs que nous représentons sont extrêmement préoccupés. Ils ont des questions à poser à Greenpeace et nous espérons beaucoup que la représentante du groupe environnemental accepte l’invitation », a déclaré Sylvain Parent, le président de la fédération de la CSN.
Selon la fédération, qui représente 13 000 syndiqué-es, les premières questions qui brûlent les lèvres des travailleurs et des travailleuses sont : Pourquoi un tel rapport, maintenant ? Qui n’a pas fait ce qu’il avait à faire ? Greenpeace a-t-il pris en considération les emplois qui devront être sacrifiés en lançant son boycott ? Pourquoi prendre les travailleurs en otage alors qu’ils n’ont rien à voir avec l’état de situation appréhendé par Greenpeace ?
L'organisation syndicale est également d'avis que le ministre des Ressources naturelles est bien silencieux depuis la parution du rapport de Greenpeace. Selon M. Parent, le ministre doit intervenir de façon beaucoup plus dynamique dans le dossier et préciser clairement ce qu’il entend faire pour rassurer les travailleurs à l’égard de leur emploi, mais aussi à l’égard de la gestion durable qu’il fait de la forêt québécoise. C'est pourquoi lui aussi a été invité à la rencontre extraordinaire qui se tiendra bientôt au Saguenay Lac-Saint-Jean.
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