mercredi 21 mars 2007

"On est pour la gratuité" -le syndicat des chargéEs de cours de l'Université Laval

Aujourd'hui il y avait une manif du Front régional des associations étudiantes de Québec (FRAEQ). Un fort contingent de chargéEs de cours en grève de l'Université Laval y était en appui. Patrice Lemieux Breton (de Presse toi à gauche!) y était et a relevé le discours détonnant du représentant syndical. Le voici:

Extrait du discours de Puma Freitag, représentant des chargés-es de cours en grève de l’université Laval

Ça va être simple comme discours parce qu’on a une position, au Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval, et également notre fédération, la FNEEQ. On ne va pas rentrer dans les détails de hausse, de dégel, de gel, etc. On est pour la gratuité.

Ce n’est pas démagogique, c’est une position qu’on tient depuis des années, qui est très claire, et les calculs sont faciles à faire. Ça coûte à peu près 10% -certains disent 15%- l’apport que les étudiants font avec leurs frais de scolarité. Ce n’est rien. C’est ridicule.

C’est ridicule, en tant que masse, mais c’est beaucoup pour chaque individu qui doit payer ces frais de scolarité.

[...] La gratuité, oui, c’est un droit, mais il y a un devoir à côté de ça. C’est le devoir d’excellence. Tout le monde n’est pas obligé d’aller à l’université, mais tout le monde doit pouvoir y aller. Des fois, on n’est pas prêt la première année ou la deuxième année, des fois il faut faire une expérience dans la vie active.

Nous, les professeurs, les enseignants, on se dit que c’est un sacré bon investissement parce que des enfants éduqués, des enfants diplômés, c’est aussi des enfants qui vont avoir des bons salaires parce qu’ils vont avoir des bons jobs, puis ils vont avoir à payer des impôts. On pense qu’il ne reste que ce mode de répartition de la richesse qui est juste. C’est sur l’impôt sur le revenu qu’on doit tirer les besoins qu’on a en éducation et surtout en éducation supérieure. [...]

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