Sur le déséquilibre fiscal, le secrétaire général de la FTQ reconnaît qu’une partie des sommes qui sont dues au Québec sont présentes dans ce budget «mais une bonne partie reste à récupérer, et surtout, les mécanismes pour régler la question du déséquilibre fiscal sont totalement absents du portrait».
«Non seulement, il n’y a pas de plan de match pour le secteur manufacturier mais le gouvernement fédéral a choisi la pire des hypothèses en privilégiant le remboursement de la dette. Plus de 26 milliards de dollars y auront été consacrés entre 2005 et 2009 alors que ces sommes auraient pu servir à augmenter les transferts en santé, en éducation, pour la formation de la main-d’œuvre, pour le logement social, par exemple», a ajouté René Roy.
«On retrouve plusieurs mesures qui n’entrent pas en vigueur immédiatement et d’autres qui s’étalent sur sept années. Dans ce cadre, ça sent le budget électoraliste et opportuniste. Si vous ne me réélisez pas, bonjour les mesures», a conclu le dirigeant de la FTQ.
Source: SCFP
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