dimanche 4 mars 2007

Capital politique à peu de frais

Sylvain Simard, député péquiste de Richelieu et critique de l’Opposition pour le Conseil du Trésor, a décidé de se faire du capital politique à peu de frais. Sans doute inspiré par l'appui de la FTQ à sa formation politique, le candidat a décidé d'appuyer Denis Petitclerc, ce militant syndical congédié par la SIQ après avoir parlé aux médias. Selon le site du SCFP, l’ancien ministre s’engage d’ailleurs à faciliter un retour rapide au travail si le Parti Québécois est porté au pouvoir le 26 mars prochain.

L'élément clef de cette promesse est si le Parti Québécois est porté au pouvoir, ce qui semble de moins en moins évident. Pourquoi appuyer cette victime de la répression anti-syndicale maintenant? À qui ça profite réellement? Au syndiqué ou au politicien? Pourquoi le syndicat se prête à ce petit jeu? C'est sur qu'avoir l'appui d'élus est parfois important pour faire avancer nos dossiers, mais c'est pas pousser le bouchon un peu loin que d'écrire, comme le fait le SCFP, que "le militant vient de recevoir un appui de taille dans ses démarches pour retrouver son emploi"? Qu'est-ce que ça vaut un appui du PQ ces jours-ci?...

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