Aujourd'hui (13 décembre) la multinationale Nexans c'est payé une pleine page de pub dans les quotidiens de la capitale. Elle y détaille la proposition qui sera soumise à ses syndiqué-es en grève. Curieux (et coûteux) procédé...
Pour ceux et celles que ça intéresse, les grévistes de Nexans animent un blog depuis le début du conflit.
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En passant, voici ce que le journal libertaire Cause commune avait à dire sur la grève chez Nexans :
Grève chez Nexans Québec
Depuis maintenant près de trois mois, les employéEs de Nexans à Québec, syndiquéEs au local 6687 des Métallos, mènent une lutte ouverte face à leur patron. Depuis trois ans, un nouveau boss s’est implanté au niveau local, une sorte de directeur de succursale. Pour les travailleuSEs, il n’est rien de moins qu’un fasciste. Ce dernier veut non seulement couper les pauses d’après-midi (ils/elles font des chiffres de douze heures), mais également revoir à la baisse les retraites.
Le refus systématique de négocier de la part du patron local force les travailleuSEs à se déplacer jusqu’à Toronto, là où l’on retrouve la direction de cette entreprise de soudure. Finalement, notons que ce petit chef local a passé la majeure partie de son temps à tenter d’imposer des injonctions face aux grévistes et à faire entrer des scabs au lieu de négocier. Doit-on croire que c’est l’État qui donne des leçons au privé, ou l’inverse?
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