À ce jour, une seule entreprise a répondu à l'appel d'offre du Service aérien gouvernemental : Bombardier. Selon les calculs du syndicat, il en coûterait 3 fois plus cher de faire faire la job par Bombardier que par les syndiqués de l'État. En effet, au taux horaire de la fonction publique, ça coûte 117 516 $ alors que Bombardier offre de faire le travail pour 370 800 $...
Où est la logique? Le SFPQ pense que :
La réponse réside probablement dans la volonté avouée du Conseil du trésor de réduire la taille de l’État, qui s’incarne par la mise en place d’une politique de non‑remplacement d'un départ à la retraite sur deux et, plus récemment, par un gel complet de l’embauche. Dans ces conditions, il n’est pas surprenant que les gestionnaires de l’État considèrent la sous-traitance comme une solution au manque d’effectifs qui leur est imposé par les politiques du Conseil du trésor.
Le syndicat conclu :
Le SFPQ a demandé une réunion d’urgence du Comité mixte ministériel de relations professionnelles afin d’obtenir la position patronale sur ce dossier. Aux yeux du Syndicat, le recours à la sous-traitance pour l’entretien des avions-citernes du gouvernement est une aberration qui ne saurait se justifier par une politique de non-renouvellement des départs à la retraite. Il s’agit d’un dossier à suivre, puisque au moment d’écrire ces lignes, le contrat n’a toujours pas été octroyé.
Source : Sous-traitance - Entretien des avions-citernes du gouvernement sur le site du SFPQ.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire