Dans un communiqué envoyé aujourd'hui, la Centrale des syndicats du Québec (qui regroupe notamment la majorité du personnel des écoles) a voulu «joindre sa voix aux tollés de protestations» contre la décision du directeur général d’Élections Canada, Marc Mayrand, de permettre aux femmes de voter voilées.
«Nous comprenons mal l’entêtement du directeur général et nous questionnons le bien-fondé d’une telle décision alors qu’elle ne répond à aucune demande provenant des communautés musulmanes ou des femmes musulmanes», de dire le président de la Centrale des syndicats du Québec, Réjean Parent.
Pour la CSQ, cette décision est d’autant plus surprenante qu’à certains moments les femmes musulmanes doivent être à visage découvert pour s’identifier notamment aux douanes, pour l’obtention d’un permis de conduire ou d’une carte d’assurance-maladie. De plus, elle considère que le port du voile est contraire aux valeurs d’égalité entre les hommes et les femmes inscrites dans nos chartes. «Nous récusons les justifications de M. Mayrand qui plaide l’application de la loi pour justifier sa décision. Si cette dernière est discriminatoire, elle doit être ignorée et invalidée», de dire le président de la CSQ, Réjean Parent.
La CSQ demande au directeur général d’Élections Canada de ne pas exacerber les tensions religieuses et ethniques et de surseoir à sa décision. «Il devrait s’inspirer du directeur général des élections du Québec qui a utilisé ses pouvoirs exceptionnels pour imposer le vote à visage découvert», de conclure Réjean Parent.
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