L'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) rappelle, entre autre, que l'Association nationale Femmes et Droit a dû fermer ses portes en raison d'un manque de financement et qu'au cours de la même semaine, des coupes sauvages ont été annoncées au budget d'Environnement Canada, ce qui menace les programmes de surveillance environnementale et le Service canadien de la faune.
En fait, l'AFPC considère que devant un excédent budgétaire d'une telle importance, il est justifié de contester les compressions exercées par le gouvernement dans les programmes, telles que :
- l'abolition du Programme de contestation judiciaire;
- la fermeture de bureaux régionaux de Condition féminine Canada et la réduction des subventions aux programmes de recherche et de défense des droits des femmes;
- la suppression du financement accordée aux Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques;
- le non-respect des ententes fédérales-provinciales sur la garde des enfants;
L'augmentation des dépenses fait partie de la solution, non du problème selon le syndicat. Cela devient de plus en plus évident puisque chaque fois que le gouvernement néglige d'investir dans ses infrastructures, c'est la santé et la sécurité des citoyennes et des citoyens qui en souffre.
Les syndicalistes soutiennent que la situation ne vaut guère mieux en ce qui concerne l'infrastructure sociale du Canada. A ce chapitre également le gouvernement peut et doit faire plus pour répondre aux besoins légitimes de la population. Plutôt que d'offrir des baisses d'impôt fragmentaires, le gouvernement doit s'occuper de priorités nationales comme le régime national d'assurance-médicaments, les programmes de garderie et l'alphabétisation. Il doit aussi consacrer davantage de ressources, pas moins, aux initiatives visant à améliorer la qualité de vie des peuples autochtones.
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