COMMUNIQUÉ - MONTREAL, le 17 nov. - En réaction au lock-out imposé, aujourd'hui à 12h30, aux travailleurs de Pétro-Canada, les représentants de la section locale 175, du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ) ont tenu à dénoncer l'entreprise. "Qu'une compagnie de cette envergure, qui a le taux de profitabilité que l'on sait, tente de nous imposer des concessions majeures, c'est tout simplement inacceptable", a déclaré Daniel Cloutier, représentant national du SCEP.
Les négociations, amorcées en décembre 2006, sont difficiles en raison d'une série de concessions exigées par Pétro-Canada. En effet, l'employeur s'attaque aux dispositions de la convention collective en matière de santé et sécurité, de droits syndicaux, d'affichages de postes et de progression. Et dernier lieu, Pétro-Canada tente d'imposer une convention collective de 6 ans, ce qui va directement à l'encontre du Programme national de l'énergie (l'entente modèle négociée dans le secteur).
"On n'a pas l'intention de se laisser faire. Pétro-Canada veut briser la solidarité de notre groupe mais en procédant comme elle le fait, c'est le résultat contraire qu'elle va avoir", a commenté Jacques Vanier, président de la section locale.
L'usine de raffinage de l'est de Montréal emploie 260 travailleurs. La convention collective est échue depuis le 1er février dernier.
dimanche 18 novembre 2007
Les travailleurs de Pétro-Canada dénoncent le lock-out imposé par l'employeur
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