Les parents membres des conseils d'administration et les gestionnaires de l'Association patronale des Centres de la petite enfance ayant décidé de retirer sa proposition d'introduire le poste d'aide-éducatrice dans la convention collective, une entente de principe a pu être signée tôt samedi matin avec le syndicat. La menace de grève générale illimitée devant débuter lundi matin a donc été levée.
Ce projet d'aide-éducatrice constituait l'une des raisons majeures pour lesquelles des éducatrices ont tenu 6 journées de grève récemment, allant jusqu'à voter pour la grève générale illimitée.
La décision des parents a été prise en assemblée spéciale, malgré l'opposition de Pascal Joly, administrateur de l'Association, qui demeure convaincu que l'introduction du poste d'aide-éducatrice aurait permis de rehausser la qualité des services dans les CPE et d'augmenter le soutien aux éducatrices des institutions concernées, à Montréal et à Laval.
La décision a été prise, dit-il, pour éviter de perturber le quotidien de 2000 enfants et de leurs parents en raison des moyens de pression qu'il qualifie de démesurés qui ont été utilisés par le syndicat.
« Devant la détermination des travailleuses, l’Association patronale des CPE n’a eu d’autre choix que de reculer », déclare Véronique Lapierre, la présidente du syndicat. Selon elle, la confiance que les travailleuses ont démontrée envers le comité exécutif et le comité de négociations ainsi que la justesse de leurs revendications ont mené à cette entente de principe.
« Nous voulons également souligner le rôle des parents qui nous ont appuyés tout au long de notre lutte et ont reconnu à 100% notre rôle éducatif auprès de leurs enfants », conclue Véronique Lapierre.
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