Vendredi dernier le personnel de soutien de l'Université Concordia a augmenté la pression d'un cran contre l'administration en déclenchant une grève de 24h. La patience a des limites pour les 454 membres du Syndicat des employé-e-s de soutien de l'Université Concordia (SESUC-CSN) qui n'ont pas eu d'augmentation de salaire depuis cinq ans!
« Nos membres sont en colère contre l'employeur, a dit le président du SESUC, André Legault. Concordia emploie la manière forte avec ses employé-es, qui ne veulent qu'un traitement juste et décent. Nous avons fait grève afin d'inciter l'employeur à négocier un règlement le plus tôt possible. »
Selon le syndicat, Concordia se traîne les pieds sur les clauses non pécuniaires, telles que les droits d'ancienneté, les réévaluations d'emploi, et celles concernant la rémunération à accorder aux travailleurs qui prennent des charges de travail supplémentaires d'autres employés (en cas de vacances ou de maladie). Le syndicat dénonce la décision récente de Concordia de négocier sur la place publique en affichant sur le site Web de l'université une offre contractuelle qui a été rejetée par 87,5 % des membres. Selon le syndicat, l'Université a également tenté d'intimider les membres du syndicat avec une menace de mesures légales en réaction aux moyens de pression syndicaux.
« Nos membres sont heureux d'enfin répondre à la stratégie sournoise de Concordia, résume André Legault. Il y a plusieurs autres syndicats à Concordia qui font face à la même approche rétrograde. Nous invitons leurs membres à exprimer leur solidarité aux piquets de grève. » Lors d'une assemblée générale, il y a trois semaines, les syndiqués ont voté à 87 % en faveur de trois jours de grève.
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