Perspectives - un gouvernement patronal
Devant l'immobilisme décevant du gouvernement Charest, le patronat prolibéral désespérait faute d'exutoire. On s'en remettait volontiers à l'ADQ, par complicité sympathique, tout en faisant la promotion nostalgique d'une certaine illusion tranquille, en référence à un documentaire dérangeant empruntant un ton résolument adéquiste. Pour le patronat prolibéral, les résultats, en installant à Québec un gouvernement minoritaire mais stable, sont inespérés.
Les premières réactions aux élections étaient déjà parlantes en faisant clairement ressortir un clivage patron-syndicats. Mardi, le patronat jubilait à la vue d'une combinaison PLQ-ADQ, alors que le milieu syndical ne parvenait toujours pas à reprendre ses esprits. Le tandem libéral-adéquiste occupe désormais 71 % des sièges à l'Assemblée nationale, contre 61 % à sa dissolution. Mieux (toujours du point de vue patronal), le gouvernement Charest est désormais confiné à un rôle de courtisan devant un parti d'opposition poussé à l'action par l'appui populaire et qui a tout à prouver. Tout cela avec un Parti québécois replongé dans une crise d'identité.
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jeudi 29 mars 2007
Perspectives - un gouvernement patronal
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