Réunis samedi matin en assemblée générale, les fonctionnaires municipaux de la Ville de Montréal responsables du service de l'aide sociale et de certains services d'emploi ont voté à 84,15% en faveur de la grève. Ce moyen de pression sera appliqué au moment jugé opportun.
Pour des raisons historiques, Montréal gère l'aide sociale sur son territoire. Rappelons que dans son bras-de-fer avec Québec, l'administration de la Ville de Montréal menace de se départir de la gestion de ce service.
Parce que le gouvernement du Québec gère ses relations de travail à coup de décrets et de lois spéciales depuis la fin des années soixante-dix (alors que les villes n'ont pas ce loisir), les salaires et les conditions de travail sont très différentes entre la fonction publique municipale et le provincial. Évidemment, les fonctionnaires municipaux ne veulent rien savoir d'être transférés au provincial.
«Pour nous, il est hors de question de laisser tomber nos membres. Il est indécent qu’ils perdent leurs emplois, qu’ils subissent une diminution de salaire ou des réductions de leurs conditions de travail. Pas plus que les démunis, ils n’ont à faire les frais de cette déresponsabilisation», a a déclaré la présidente du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP-FTQ), Monique Côté.
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