samedi 8 septembre 2007

Vous avez dit déconnecté...

Jeudi j'étais en assemblée à Montréal... Sur l'heure du midi j'ai mis la main sur le plus récent numéro du journal de l'ONG Alternatives (vous savez, le cahier mensuel qu'ils mettent dans Le Devoir). En 'une', il y avait un article sur le Sommet de Montebello. En le lisant, j'ai failli m'étouffer.

Vers la fin, le journaliste embarque dans les réactions de la «société civile». Il cite entre autre Alfredo Hernández Peñaloza de l’Union nationale des travailleurs de l’industrie pétrolière mexicaine sur la nécessité d'impliquer les syndicats et les groupes communautaires dans le processus. Et puis, en commentant le développement «anarchique» des sables bitumineux albertains, il écrit «il y a lieu de se demander où se cachent "nos Hernández Peñaloza"». C'est là que j'ai failli m'étouffer.

Quoi! Le journaliste (pigiste) d'Alternatives se demande «où se cachent "nos Hernández Peñaloza"», mais bordel, c'est quoi que ça lui prends? On les a eu sous les yeux toute la semaine du Sommet!

D'abord, ce sont «nos» Hernández Peñaloza locaux qui ont permis au syndicaliste mexicain de venir à Montréal. En effet, comme le souligne lui-même le scribe d'Alternatives, le bonhomme était là pour assister à la rencontre nord-américaine des organisations du secteur de l’énergie, tenue à Montréal quelques jours avant Montebello. Les hôtes de cette rencontre étaient le SCFP (c'est le syndicat de l'Hydro) et le SCEP (c'est le syndicat du pétrole). Ils sont peut-être moins exotique qu'un syndicaliste mexicain mais ils sont là!

Tout cela est surtout comique parce que LE «Hernández Peñaloza» canadien a été dans les médias toute la semaine et est devenu une sorte de vedette instantanée. Vous vous souvenez de la vidéo où on voit un vieil homme engueuler en anglais des agents provocateurs de la SQ? Et bien cet homme c'est Dave Coles, le président pan-canadien du Syndicat des communications, de l'énergie et du papier (qui syndique entre autre la raffinerie Shell de Montréal)!

C'est pas drôle, les syndicalistes locaux ne sont tellement pas sur l'écran radars des journalistes que même les journaux «alternatifs» les ignorent...

1 commentaire:

Jacques Martel a dit...

Lisez GRATUITEMENT et faites lire L'ÉTAU POLICIER à l'adresse suivante : http://www.etaupolicier.com/ ou www.etaupolicier.com


C'est le titre d'un livre de 278 pages relatant une grande enquête journalistique de six années et demie sur les activités illégales et clandestines de la police en civil du Québec, Canada. Dans ce monde de l'ombre et du silence, les droits et libertés ne valent rien. La problématique n'est pas typique au Québec, elle est universelle, les tactiques policières étant les mêmes partout. Bref, peu importe le pays où vous habitez, la police en civil ( municipale, régionale, provinciale et nationale ) procède ainsi.

Mon nom est Jacques Martel, journaliste québécois depuis près de 40 ans. J'ai pratiqué mon métier dans des stations de radios régionales, ensuite au quotidien Le Droit d'Ottawa, à la télé de Radio-Canada d'Ottawa, de Montréal et enfin dans l'Ouest canadien pour le téléjournal. À titre de journaliste indépendant, j'ai effectué l'enquête et écrit L'Étau Policier, un livre de 278 pages, le premier d'une série de trois. Ils ont tous été rédigés selon les règles journalistiques et ne contiennent ni propos diffamatoires, ni d'incitations à la haine, au vandalisme et autres violences.

PS : Si vous n'arrivez pas à trouver le site :

* Je viens de le créer. Il n'est pas complètement référencé. Je vous suggère d'utiliser le moteur de recherche YAHOO. Ou d'essayer l'adresse suivante:
http://laurier.hebergement-
canada.net/~etaupoli/