MONTREAL, le 24 nov. - A l'occasion de la messe spéciale de 10h ce dimanche 25 novembre à la basilique Notre-Dame, laquelle sera télédiffusée, un groupe d'employé-es tiendra un piquetage symbolique devant l'institution religieuse.
Faisant face à des négociations qui traînent en longueur, les employé-es de la basilique Notre-Dame de Montréal ont entrepris le jeudi 22 novembre, des moyens de pression afin d'exiger que leur employeur, la Fabrique de la paroisse Notre-Dame de Montréal, négocie enfin de bonne foi le renouvellement de leur convention collective.
Réunis en assemblée générale le 19 novembre dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la Fabrique Notre-Dame de Montréal ont en effet voté à l'unanimité le rejet des dernières offres patronales et en faveur de la mise en branle de moyens de pression.
Sans convention collective depuis près de deux ans, ils déplorent l'unilatéralisme de leur employeur à la table de négociation. La Fabrique tente d'imposer ses vues tout en faisant la sourde oreille aux demandes légitimes de ses employés. Ceux-ci ne demandent pourtant que la protection des emplois actuels et certaines améliorations à leurs conditions de travail.
De son côté, l'employeur souhaite supprimer des postes, obtenir plus de disponibilité de la part des employés et des restrictions quant à la prise de congés. De manière générale, il veut revoir à la baisse leurs conditions de travail, et ce, sans présenter aucune justification ni offrir de compensation.
Ce traitement apparaît d'autant plus injuste aux employé-es de la basilique Notre-Dame que la Fabrique vient d'accéder à la majorité des demandes de leurs consoeurs et confrères du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (avec qui ils partagent le même employeur) au terme d'une bataille épique. Ainsi, à peine le conflit de travail au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges terminé, lequel a duré 17 semaines, s'en dessine-t-il un nouveau à la basilique.
samedi 24 novembre 2007
Un autre conflit de travail en vue à la Fabrique Notre-Dame?
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